Reviews : Conquest The Last Argument of Kings – Chapitre 1

Bonjour à tous,

Il y a peu, face à l’excellente communication autour de la nouvelle armée des Yoroni et après avoir été influencés par quelques passionnés, nous nous sommes finalement lancés dans Conquest.
Nous étions pourtant assez frileux au départ, notamment à cause des proportions et du style de sculpture des figurines. Mais force est de constater que les dernières sorties marquent une véritable amélioration. Il suffit de regarder les Yoroni ou la Weavers Court pour voir à quel point la gamme a évolué. Même si certains éléments, comme les poses, mériteraient encore d’être retravaillés, l’effort est réel. Et quand on ajoute à cela une baisse des prix le mois dernier, on peut se demander : Conquest ne coche-t-il pas de plus en plus de cases pour les amateurs de wargame?

Ce qu’on peut dire, c’est que Conquest est un wargame moderne, dans lequel chaque joueur aligne une armée composée de régiments, eux-mêmes formés de Stands. Le jeu est à la fois fluide, clair, et bénéficie de mises à jour régulières en ligne. Toutes les règles sont gratuites et traduites dans plusieurs langues grâce au travail remarquable de la communauté.

Nous avons donc décidé de réaliser une review du jeu sous forme de plusieurs articles, afin de rendre la lecture plus digeste.
Chaque article correspondra à un chapitre du livre de règles, pour permettre une découverte progressive et structurée de Conquest.

Nous commençons cette série par un sujet essentiel : les formations et les lignes de vue.

En soi, rien de bien compliqué lorsqu’on est habitué aux jeux régimentaires, avec en prime une facilité déconcertante dans la gestion des tailles de terrain.

Passons au profil d’unité. Là encore, rien de compliqué : chaque caractéristique est une valeur simple, modifiée éventuellement par des bonus ou des malus. Aucun calcul complexe à prévoir: une caractéristique correspond soit à un nombre de dés à lancer, soit à un seuil à atteindre avec un D6.

Petite particularité à ne pas oublier : contrairement à beaucoup d’autres jeux, dans Conquest, il faut obtenir un résultat inférieur ou égal à la valeur indiquée. Ici, un 6, ce n’est vraiment pas une bonne nouvelle!

Le Profil d’unité

Chaque Stand (socle rectangulaire avec figurine(s)) possède une fiche de caractéristiques qui définit ses capacités sur le champ de bataille.

Les deux catégories clés :

• Type : Infanterie, Cavalerie, Brute, Monstre (utile pour certaines règles + nombre de figs sur le Stand).
• Classe : Légère, Moyenne, Lourde (influence le moment d’arrivée sur le champ de bataille et la robustesse).

Les 8 caractéristiques :

Abréviation	Nom	Description rapide
M	Marche	Distance de déplacement
V	Tir	Précision à distance
C	Corps-à-corps	Capacité à frapper
A	Attaques	Nombre de dés lancés
W	Blessures	Points de vie
R	Résolution	Moral et courage
D	Défense	Armure et robustesse
E	Évasion	Esquive, agilité ou protection magique

Certaines valeurs peuvent être modifiées par des règles spéciales ou des upgrades lors de la création de liste.

Règles spéciales et événements

• Les Draw Events sont des effets que certaines unités déclenchent à leur activation.
• Les Règles spéciales (ex : Cleave (X), Barrage (X)) ajoutent des capacités uniques : réduction de la défense ennemie, attaques à distance, etc.
• Si plusieurs effets s’activent en même temps, c’est le joueur actif qui choisit l’ordre.

Un aspect particulièrement intéressant dans Conquest : chaque unité dispose de sa propre carte d’activation. Cela implique un véritable travail de deck-building en amont, qui alimente votre stratégie sur le terrain. À chaque tour, vous constituez une pile d’ordres cachés, et une fois toutes les unités activées, le tour se termine. Il ne s’agit donc pas seulement de réagir, mais d’anticiper : il faut planifier vos actions tout en essayant de deviner celles de l’adversaire, avant même le premier déplacement de figurine. Avec un système d’activations alternées entre les joueurs, le jeu offre un fort potentiel stratégique, où chaque décision peut faire basculer l’issue du tour.

Chaque régiment et personnage possède sa propre carte de commandement, utilisée pour déterminer l’ordre d’activation. On y retrouve l’image de l’unité, ses caractéristiques de profil, ainsi qu’un QR code menant directement vers l’Army Builder. L’Army Builder est une application très pratique et intuitive, idéale pour créer ses listes d’armée et consulter les règles à tout moment.
Quelques points faibles tout de même : l’application est uniquement disponible en anglais, et elle nécessite une réinstallation complète à chaque mise à jour. Pensez donc à sauvegarder vos listes ailleurs pour éviter toute mauvaise surprise.

Nous espérons que ce premier article n’a pas été trop indigeste et qu’il vous a plu.
Nous nous retrouverons très bientôt pour le chapitre 2!

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